Louise Martin, Interprète LSQ
Non. Comme chaque pays possède ses propres langues orales et ses cultures qui lui sont propres, chaque pays possède également ses propres langues des signes. Il existe parfois certaines similitudes entre certaines langue des signes, mais elles sont malgré tout bien différentes.
Oui! Chaque région du Québec a des «régionalismes», c'est-à-dire, des signes ou expressions propre à sa région.
Les plus communes sont l'American Sign Language (ASL) et la Langue des Signes Québécoise (LSQ). Cependant il y a aussi la Maritime Sign Language (MSL) et des langues des signes autochtones.
L’utilisation du terme « Sourd-muet » est un mauvais terme qu’il ne faut pas utiliser. En effet, une personne sourde n’est pas muette, mais choisit simplement de ne pas sa voix.
De prime abord, il est d’usage de demander à la personne sourde elle-même, comment elle veut qu’on l’identifie: Sourde ou malentendante.
Habituellement on utilise le mot « Sourd », avec «S» majuscule pour identifier une personne qui s’identifie comme appartenant à la culture et à la communauté sourde. Le mode de communication de cette personne est la langue des signes. Le français écrit n’est pas nécessairement accessible pour elle.
« Malentendant » : Une personne dont la perte auditive et qui utilise des appareillages pour capter certains sons, qui a appris à parler et à lire sur les lèvres. Elle ne connaît pas nécessairement la langue des signes.
Parce que la présence d’interprètes donne un accès complet et fiable au message et assure ainsi une compréhension mutuelle entre les personnes sourdes et entendantes. Un.e interprète professionnel.le en langue des signes maîtrise parfaitement les deux langues, les réalités de la culture sourde.
Le travail d'un interprète LSQ-Français est un travail cognitif important. Il est donc essentiel pour les interprètes d'avoir accès à du matériel préparatoire avant l'événement pour s'assurer d'offrir une interprétation professionnelle. Ce matériel préparatoire peut être sous la forme de divers documents jugés pertinents tels que la présentation PowerPoint, le nom des personnes présentes ainsi que celles qui prennent la parole, l’ordre du jour, les procès-verbaux, des vidéos corporatives, etc. Les interprètes font foi d'une éthique impeccable concernant le partage des documents qu'ils reçoivent.
DI est le nom anglais pour « Deaf Interpreter », soit Interprète-Sourd en français
Une personne qui adapte le contenu d'un message pour en faciliter la compréhension de la personne sourde.
Les coûts sont plus élevés, puisque la charge de stress est plus importante lorsque l’interprétation est filmée.